Road trip Malaga / Madrid / Valence

Mon autre passion, après l’art, c’est le voyage.

Le « graal » étant de voyager avec, comme objectif, un musée, une expo, un artiste.

Mon tout premier voyage à la rencontre de l’art a été Vienne, en Autriche. Objectif : le Palais de la Sécession. J’y ai découvert également Friedensreich Hundertwasser et sa Maison Hundertwasser. Ensuite, le musée des Confluences de Lyon ; la Collection de l’Art Brut à Lausanne ; le HR Giger Museum à Gruyère ; les Rochers sculptés de Rothéneuf ; l’expo Basquiat, Boom for Real au Barbican Art Gallery de Londres ; la Fondation Louis Vuitton de Paris ; le restaurant-galerie La Case Bleue, à Grand Bassam en Côte d’Ivoire ; la Collection Peggy Guggenheim à Venise ; le Guggenheim de Bilbao ; « Le Peigne du Vent » d’Eduardo Chillida à San Sebastian en Espagne ; le MoMA de New-York ; le Musée de Montserrat en Catalogne ; le MOCA Museum of Contemporary Art de Bangkok ; « La colombe sous les balles » de Banksy en Cisjordanie ; Roubaix et son art en liberté ; le Museu Coleção Berardo à Lisbonne ; etc ; etc ; etc.

J’avance doucement (mais sûrement) dans une sorte de « to do list » mentale, qui m’anime et me met en mouvement. Ma « carotte », si vous préférez ;)

Dans cette liste se trouvaient, depuis un bail, le Louvre de Malaga et la Cité des Arts et des Sciences de Valence.

Hop hop hop, c’est parti mon kiki ! Direction l’Espagne pour un road trip artistique de 7 jours. Trois haltes au programme : Malaga, Madrid et Valence.

Malaga, la populaire

J’avoue, j’avais de gros aprioris sur Malaga. Ceux-ci se sont confirmés. Mais il faut tout de même rendre à César ce qui appartient à César : l’offre culturelle de la station balnéaire n’a rien à envier aux grandes, je cite Madrid ou Barcelone.

D’abord, le Centre Pompidou Malaga. Il s’agit de la première antenne de l’institution parisienne hors de France. Et de la seconde implantation « extra muros » si on compte le Centre Pompidou-Metz (que j’ai eu la chance de visiter également).

Le Centre Pompidou Malaga est situé sur le port de plaisance de la ville. On le reconnait grâce à son cube de verre et d’acier (El Cubo), une œuvre réalisée en 2013 par l’artiste français Daniel Buren.

Le Centre Pompidou Malaga a été inauguré au printemps 2015. Initialement, il ne devait rester que 5 ans. Compte tenu du succès de fréquentation, la ville a bénéficié en 2018 d’une prolongation de cinq ans.

Soyons honnête : on peut se demander CE QUE FOUT UN TEL MUSEE EN PLEINE COSTA DEL SOL. Et bien, justement, c’est pour changer cette perception de la ville et la positionner dans le créneau du tourisme culturel qu’est né ce projet. On est dans le même registre que le Guggenheim de Bilbao. Ou, plus proche de chez nous, le BPS22 de Charleroi.

Le Centre Pompidou Malaga, c’est une collection permanente de plus de 80 œuvres des 20ème et 21ème siècles. On y trouve également des expositions temporaires, ainsi que de nombreuses activités culturelles multidisciplinaires.

Autre pépite : le Musée Picasso.

Pas étonnant de trouver à Malaga un tel musée prestigieux vu que l’artiste y est né, le 25 octobre 1881.

Le Musée Picasso occupe le Palais de Buenavista, un édifice historique caractéristique de l’architecture andalouse du XVIème siècle.

Inaugurée en 2003, la collection du musée repose sur les donations faites par Christine Ruiz-Picasso, l’épouse du fils ainé de Pablo Picasso.

Il faut savoir que le Musée Picasso est le musée le plus visité de toute l’Andalousie.

Et honnêtement, c’est justifié. Moi qui n’ai jamais été une grande fan de Picasso, j’ai été séduite par l’endroit, son énergie et les œuvres exposées. A voir absolument !

Madrid, la vivante

En route pour Madrid, la capitale et la plus grande ville d’Espagne.

Comme toute capitale qui se respecte, Madrid regorge de lieux artistiques.

Sur place, deux ENORMES coups de cœur, découverts quasi par hasard : le Palais de Cristal et la Neomudéjar.

El Palacio de cristal se situe au cœur du Parc Retiro… En pleine nature, ce qui ajoute un charme fou à ce lieu déjà exceptionnel.

Il s’agit d’une sublissime structure de verre et de métal conçue en 1887 par l’architecte Ricardo Velázquez Bosco (sur le modèle du Crystal Palace de Hyde Park à Londres) et intégralement rénovée en 1975.

Initialement, ce palais a été conçu pour abriter des plantes tropicales à l’occasion de l’Exposition des Philippines de 1887.

Aujourd’hui, ce haut lieu d’exposition est l’un des sièges du Musée Reina Sofia. Il abrite des expositions temporaires d’art moderne dont la particularité est de se marier parfaitement avec le grand espace lumineux du palais et son architecture métallique.

La Neomudéjar, quant à elle, fera le bonheur des amoureux de l’art contemporain (et des lieux d’art) alternatif(s).

Ce centre d’art d’avant-garde a ouvert en 2013, dans un ancien entrepôt ferroviaire du 19ème siècle, à Atocha.

On est dans un espace de style industriel, quasi délabré, qui rappelle l’urbex et qui accueille des artistes anticonformistes (BREF, TOUT CE QU’ON AIME).

Ce serait également LE temple des amateurs d’expérimentations, d’art urbain, de performance et d’art vidéo.

Valence, la triste

Ce que j’attendais le plus, est – au final – ce que j’ai aimé le moins. C’est souvent comme ça dans la vie, je trouve.

Je ne vais pas vous mentir : la Cité des Arts et des Sciences vaut clairement le détour ! C’est juste que Valence, la ville, m’a donné l’impression d’un ville éteinte, triste et terne. En même temps, difficile de passer après Madrid…

BREF.

La Cité des Arts et des Sciences est un complexe de loisirs scientifiques et culturels situé sur l’ancien lit du fleuve Turia.

L’architecte est dit « organico futuriste ». Et c’est exactement ça ! Un ensemble architectural puissant ; des lignes fluides, épurées et aériennes (inspirées des formes organiques) ; des bassins bleu lagon presque irréels, … Honnêtement, l’ensemble est saisissant !

Cette impression d’exubérante monumentalité, je l’ai déjà expérimentée. Par très loin de chez moi d’ailleurs. A Liège. Ben oui ! Vous y êtes ! L’architecte (très controversé d’ailleurs) de la Gare des Guillemins est le même que celui de la Cité des Arts et des Sciences. J’ai nommé : l’architecte-ingénieur valencien Santiago Calatrava.

Inauguré en avril 1998, le complexe est aujourd’hui devenu l’emblème de la ville. Il occupe deux kilomètres de l’ancien lit du fleuve Turia et dépasse les 350.000 mètres carré.

Honnêtement, c’est à voir, une fois dans sa vie !

L’Espagne, c’est fini. Enfin, pour aujourd’hui.

Alors, à votre avis : ou l’art m’emmènera-t-il à présent ? (…)

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