
Aimer l’art et l’histoire de l’art n’empêche en rien de se passionner pour les émissions de variété et autres télé-crochets.
En regardant la finale de The Voice France en avril dernier, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec l’univers de Klimt et, plus précisément son « Cycle d’or ».
Depuis la nuit des temps, l’or symbolise la séduction, la sensualité. Il sublime le sujet, lui donne un caractère sacré, le rend éternel.
Le « Cycle d’or » de Klimt débute en 1902 et marque un tournant radical dans son oeuvre.
Cette année là, Gustav Klimt (fils d’orfèvre, rappelons le) se rend en Italie et visite la Basilique de San Vitale à Ravenne. Ebloui par les mosaïques byzantines, il décide d’intégrer la couleur dorée, le papier doré et la feuille d’or dans ses oeuvres.
Mais il va plus loin ! En bon « iconoclaste », il fait de l’or – jusque là uniquement décoratif – une partie intégrante du sujet.
Le fond et la figure s’entremêlent. L’or sublime les personnages.
Les tableaux de cette période fascinent, encore aujourd’hui. Citons, entre autres, les Serpents d’eau (1904/1907), le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I (1907), Danaé (1907) ou encore le Baiser (1907/1908), une des peintures les plus populaires au monde.


Images : http://www.klimt.com
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