« Et pourquoi Vienne ? » me demande-t-on régulièrement ?
Je réponds : « pour Egon Schiele ! »
« Qui ? »
« Egon Schiele ! »
« Et pour l’Expressionnisme aussi… Et la Sécession viennoise… »
« La quoi ? » »
« Kokoschka peut-être ? »
« Non plus… »
« Klimt ? »
« Ah Ouiiiiiiiiiiiii, Klimt ! Je connais ! Le Baiser… »
Et voilà, nous y sommes. Gustav Klimt est sans doute l’un des artistes les plus populaires de toute l’histoire de l’art. La fascination qu’il exerce auprès du grand public est incontestable.
A quoi est du cet engouement ?
C’est très simple : Klimt est partout ! Parapluies, robes, coussins, t-shirts, tasses, sacs, écharpes, lampes, carnets, bracelets, coques pour téléphones portables, porte-clés, cendriers, vases, meubles, flutes à champagne, … Impossible de passer à côté !
En réalité, les tableaux de Klimt exploités pour le marchandising ou la publicité sont très souvent les mêmes et ne sont pas représentatifs de toute son œuvre.
Ils font partie d’une période spécifique, allant de 1901 à 1909 et communément appelée « le Cycle d’or ».
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