STEW à la Galerie J. Bastien Art

toutenbeaute

Longtemps, le Japon m’a fascinée.
Jusqu’à ce que je m’y rende en septembre 2004.
Sur place, le charme a été rompu.
Peut-être certains fantasmes ne devraient-ils jamais se concrétiser…

L’oeuvre du street-artiste STEW a ravivé cette passion enfouie depuis plus de dix ans.

Ca, c’est le point de départ ! Ce qui me donna envie de le rencontrer et d’en savoir plus sur son histoire, ses influences, sa démarche.

Un petit mail à la Galerie J. Bastien Art où est exposé STEW jusqu’au 22 octobre et, bingo, le rendez-vous est fixé.

Une fois sur place, face aux oeuvres, la filiation avec l’art pictural d’extrême Orient saute aux yeux : les sujets, les attitudes, les poses, les proportions, les aplats, les courbes, les détails, l’androgynie, la finesse des contours, la délicatesse des motifs, l’harmonie des couleurs, …

STEW est un grand amateur d’estampes japonaises et ça se ressent très clairement dans son travail artistique.

Son autre source d’inspiration ? Les textiles japonais comme le kimono ou les costumes du théâtre traditionnel Nô et Kabuki.

Une fascination qui s’étend à toute la culture asiatique et qui remonte à l’enfance. Petit, STEW s’émerveille devant les objets ramenés de Chine par son grand-père, diplomate.

Et puis il y a aussi le proche Orient et plus spécifiquement la Syrie auquel STEW est lié de par sa mère. Certains de ses motifs géométriques rappellent les figures en étoile propres à la marqueterie traditionnelle syrienne.

Mais la démarche de STEW ne se limite pas à reproduire l’esthétique orientale, son génie vient du fait qu’il modernise une tradition ancestrale. Il mêle le passé et le présent. Jamais l’anachronisme n’aura été aussi savoureux. Dans le monde de STEW, les samouraïs tirent la langue et portent la banane. Les geishas, quant à elles, ont un petit air d’Aladdin Sane.

De la même manière, il aime faire coexister le noir et blanc, symbole de la tradition, et les couleurs chatoyantes, plus actuelles et modernes.

STEW se dit « infograffeur » car ses œuvres allient la création numérique et le graffiti. Les techniques qu’il utilise sont diverses et mêlent le graff (vestige de son passé de graffeur « traditionnel »), le pochoir et le collage.

De son Peuple oublié, je retiens le calme, la douceur, le raffinement, la délicatesse, l’espièglerie et la bienveillance. Des qualités que l’on retrouve chez STEW également.

Depuis 2012, celui-ci vit de sa passion. Pourtant, il ne démarche pas. Il se laisse porter par le vent, à l’effigie de ces oiseaux qu’il reproduit inlassablement depuis la naissance de sa fille, Zoey.

« Il n’est pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va. » disait Sénèque. STEW a la conviction que tout ce qui lui arrive lui arrive car il l’a souhaité. Le Japon ? Il s’y rendra un jour, quand ce sera le bon moment et que l’opportunité se présentera à lui.

STEW produit peu car la rue reste son terrain de jeu favori. C’est d’ailleurs dans les rues de Paris que Véro BASTIEN, co-manager de la Galerie J. Bastien Art, a découvert son travail.

Le Peuple oublié vous attend jusqu’au 22 octobre à la Galerie J. Bastien Art au 61 de la rue de la Madeleine, à côté de la Grand Place. STEW y sera présent le samedi 15 octobre. Plus d’infos à venir sur la fan page de la galerie.

D’ici là, ouvrez les yeux ! STEW ne résistera sans doute pas à l’envie de laisser dans nos rues quelques « traces » de son passage à Bruxelles ;) #stewearth #bruxelles #brussels

Galerie J. Bastien Art : https://www.facebook.com/bastienartgallery
Stew Lus : https://www.facebook.com/stew.lus?fref=ts
Stew_artist : https://www.instagram.com/stew_artist

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