
On se souvient généralement des coups de foudre. Longtemps. Très longtemps.
Mon coup de foudre pour Egon Schiele remonte à 1991.
J’arrive de ma province, cheveux au vent et sourire aux lèvres… prête à conquérir la capitale. A savoir Bruxelles.
J’ai 18 ans et j’aime l’art. Ou du moins ce que j’en ai vu jusque-là.
Ma rencontre avec Egon Schiele a lieu dans un bar. Ou plus exactement dans les toilettes d’un bar.
Une affiche pour une rétrospective m’hypnotise, à tel point que je la décolle et l’emporte avec moi.
Cette Femme assise à la jambe repliée m’accompagnera durant toutes mes études. Jamais très loin. Toujours très proche.
Elle fut le point de départ d’une belle rencontre (…)
Image : http://www.the-athenaeum.org/art/list.php?m=a&s=tu&aid=350
2 commentaires
Les commentaires sont fermés.