Otto d’Ambra, artiste (et) tatoueur

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Le week-end dernier se tenait à Bruxelles la huitième édition de l’International Brussels Tattoo Convention.

Sur place, plus de 400 tatoueurs… en pleine action ! Ah ça c’est sûr, ça change des foires d’art contemporain ;)

Je vous épargne mes considérations (assassines) sur les « freak-shows », les défilés (soi-disant) burlesques, les matchs de catch, les « happenings » (tous plus sexistes les uns que les autres), … ça risquerait d’en fâcher certains.

Non, si je suis ici, c’est pour vous parler d’un tatoueur. Ou, plus exactement, d’un artiste tatoueur : Otto d’Ambra.

Otto d’Ambra est né à Milan, le 3 décembre 1978. Ses parents sont graveurs et imprimeurs. En 2003, il est diplômé de l’Accademia di Brera et bosse comme décorateur d’intérieur. Dès 2005, fasciné par le concept de body art, il développe une carrière d’artiste tatoueur. En 2009, il déménage à Londres. Trois ans plus tard, il ouvre son propre studio pluridisciplinaire : The White Elephant Studio, « un projet dont l’objectif est de briser les frontières entre le tatouage et l’art visuel ».

Le style d’Otto d’Ambra est unique, reconnaissable entre mille. Ses créatures hybrides semblent tout droit sortis d’un conte mythologique, d’un cabinet de curiosité, d’une ancienne planche anatomique ou encore d’un vieux livre de science. Des chimères tronçonnées, déstructurées, réassemblées.

Otto d’Ambra qualifie son travail de « pop-surréaliste ». Ses compositions jouent sur la surprise et la juxtaposition inattendue. A la manière des Surréalistes, Otto d’Ambra libère la création de toute logique. Dans la continuité du Pop Art, ses œuvres portent par ailleurs un regard critique et ironique sur la société de consommation, sur la place des nouvelles technologies et des réseaux sociaux, sur l’évolution des relations interpersonnelles ou encore sur le lien entre l’homme moderne et la nature.

Je ne suis pas tatouée. Et je ne le serai sans doute jamais. Mais ça ne m’empêche pas d’aimer les tatouages, et plus particulièrement ceux d’Otto d’Ambra. Leur côté désuet (et moderne à la fois), leur aspect déstructuré, leur effet bidimensionnel, leur singularité, leur finesse, leur complexité, leur mystère, …

Vous aussi, vous aimez les créations d’Otto d’Ambra ? Bonne nouvelle : plusieurs de ses oeuvres (sur papier cette fois) sont exposées à Bruxelles.

Direction l’Art Sablon, une sublime galerie d’art située au 16 de la rue Watteu, à deux pas du Sablon. L’énigmatique Lost Collection d’Otto d’Ambra vous y attend jusqu’au 23 novembre (…)

Lost Collection by Otto D’Ambra à l’Art Sablon
Galerie Art Sablon
Otto d’Ambra sur Facebook
Otto d’Ambra sur Instagram
Son site officiel
The white elephant studio
International Brussels Tattoo Convention

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